Ecole d'Aïkido - art martial japonais, aikibudoviet
 
Jean-Pierre

Jean-Pierre

Jean Pierre a 64 ans. Né à Marseille en 1956.

Série d’interviews des pratiquants d’aïkivudao. Chacun s’est prêté à un jeu de questions-réponses afin de présenter son parcours dans les arts martiaux et dans l’aïkivudao.

– quand as tu commence l’aikido/aikivudao ?
J’ai commencé à la rentrée sportive de la saison 2013/2014, il y a 7 ans.

– qu’est ce qui t’as emmené à pratiquer ?
J’ai toujours fait du sport et, étant arrivé à un stade aujourd’hui où l’entretien de la souplesse était pour moi très important, j’avais dans l’idée de me tourner vers l’aïkido.

– pourquoi l’aïkido/aikivudao ? 
En fait, c’est un copain d’école qui pratiquait cette discipline et qui nous montrait des trucs et nous portait des clés. Ayant un peu pratiqué le judo et le karaté dans ma jeunesse, j’ai eu envie d’aller vers cet autre art martial. Je n’ai pas choisi entre aïkido ou aïkivudao. En fait, ce qui m’importait, c’était de découvrir l’aïkido. Alors, en même temps que mon médecin m’établissait mon certificat médical pour la course à pied et que je lui demandait aussi un certificat médical pour l’aïkido, c’est lui qui m’a orienté vers le club de la batarelle car il y avait inscrit son fils auparavant.

– comment se sont passé tes premiers cours, quel âge avais tu ? Ma rencontre avec l’aïkibudoviet (à propos, il y a toute une histoire sur l’aïkibudo et l’aïkivudao) je l’ai faite à l’âge de 57 ans. De mes premiers cours je me souviens de ma facilité à travailler en préhension lors des oppositions au sol ou de ma facilité à aller à la chute. Les aptitudes acquises au judo revenaient assez facilement et ma condition physique faisait que je n’avais pas trop de problèmes. Par contre, l’assimilation des nouveaux mouvements et des techniques spécifiques à cette discipline m’a fait un peu douter au début.

– as tu déjà pratique d’autre sports, lesquels et combien de temps ?
Oui, jeune, j’ai fait du judo avec mon frère puis du karaté. Plus tard, j’ai pratiqué  la chasse sous marine pendant 20 ans et le triathlon pendant 15 ans.

– que penses tu de l’aïkido moderne ?
Comment répondre – moderne par rapport à quoi ? Si l’on prend la définition de ce mot ” moderne” qui est : « Qui appartient au temps présent ou à une époque relativement récente” l’aïkido, en soi, ne peut pas être moderne !! Ce qui est moderne, c’est plus la manière de le diffuser ou de le pratiquer. Il me semble que c’est pour cela que notre fondateur, Jean Pierre ROUVIERE, a créé sa propre école afin retrouver un aïki (comme il dit) traditionnel tel qu’il l’a appris : à la fois technique et rude mais aussi rigoureux. 

– pourquoi continuer à pratiquer ? Qu’est ce que ça t’apporte ? Dans la vie en général ? 
Pour ma part, ce qui me plait c’est justement ce côté martial et ancestral voire mystique et la possibilité d’aller sur un chemin vers les autres et vers moi même. C’est aussi une manière d’être encore actif, en bonne condition physique et avec une bonne hygiène de vie.

– quels sont les meilleurs moments vécus à l’aikivudao ?
Je garde l’image voire le film de mon passage du grade « ceinture noire » qui revêt pour moi toute une symbolique étant le dernier CN formé par Jean-Pierre Rouvière.

– quels furent les moments les plus difficiles ?
Je n’en vois pas si ce n’est un problème de ménisques suite aux nombreuses courses à mon actif (trails ou marathons surtout). Du coup, le travail à genoux (suwari-waza) est difficile mais je fais attention.

– comment vois tu ton évolution dans l’aikivudao (enseigner, progresser, passer des grades, ouvrir une salle, faire des stages en donner, …) ?
A mon âge, la perspective est plus d’apporter un soutien à mes collègues. C’est ce que je fais en étant sur des postes de gestion dans les associations (comptable à la retraite), leur laissant plus de liberté pour gérer les questions d’enseignement. Mais je suis aussi là pour les seconder au besoin et transmettre, à mon tour, ce qui m’a été transmis.

– quels sont les maitre d’arts martiaux qui t’inspirent le plus ou quels sont les maîtres d’aïkido qui t’inspirent le plus ?
Les maîtres !! Sans aller si loin, mes modèles sont Jean Paul COCHE pour le judo et Dominique VALERA pour le karaté.
Après, ma jeunesse a aussi été marquée par Bruce LEE.

– comment t’imagines tu dans plusieurs années ? Encore pratiquant ?
Oui, tant que je pourrais !!

– crois tu que les arts martiaux donnent un « pouvoir supplémentaire » ?
… Peut-être, pour les AGO (Note : « Assemblée générales ordinaires où un pouvoir est requis »)?

– souhaites tu t’investir dans la fédération ou la technique ? Je continuerai à le faire.